Le voyage de l’ELRC à travers l’Europe entame sa dernière ligne droite. Nous disposons d’ores et déjà de chiffres impressionnants qui prouvent que chaque effort en vue d’une société véritablement multi-lingue est précieux.
Au cours des sept dernières années, les points d’ancrage nationaux de l’ELRC ont organisé 82 ateliers dans 29 pays et 30 lieux, et ont attiré plus de 4 500 participants. Pendant la pandémie de COVID-19, 21 de ces évènements ont dû être organisés virtuellement, mais les quatre derniers ateliers nationaux du projet ELRC, planifiés en octobre et en novembre, se dérouleront enfin, du moins partiellement, en présentiel. À ce jour, plus de 250 tweets ont été publiés pour partager en direct les mises à jour sur les sujets des ateliers; tandis que plus de 500 conférenciers passaient un seul et même message: les don-nées linguistiques comptent.
En même temps, les sujets des ateliers ont évolué, à l’instar de la vision globale d’une Europe vérita-blement multilingue. Alors que la première phase visait, d’une part, à sensibiliser à l’importance des données linguistiques en illustrant pourquoi et où elles sont nécessaires, et, d’autre part, à fournir des informations et un soutien juridique sur le partage des données, le deuxième tour mettait déjà l’accent sur la manière de renforcer les connexions entre les divers services publics d’Europe pour permettre un meilleur échange de données linguistiques.
La dernière série d’ateliers nationaux a encore élargi cette vision en mettant en lumière les technolo-gies linguistiques par/pour le secteur public et les PME, tout en restant concentrée sur les défis, les be-soins et les exigences propres à chaque pays. Parmi les plus importantes réalisations des derniers ate-liers nationaux de l’ELRC figurent assurément l’augmentation du recours aux technologies linguistiques par les organisations des secteurs public et privé et la plus grande sensibilisation au fait que les techno-logies linguistiques peuvent contribuer de manière concrète à une meilleure inclusion dans toute l’Europe.
Vu sous cet angle, on peut déclarer que malgré des contextes et des besoins différents, les pays de l’UE impliqués, ainsi que la Norvège et l’Islande, partagent un même message : les technologies linguistiques confèrent du pouvoir aux gens.